
Les méthodes
Pour avorter, deux méthodes, au choix, existent : l’IVG médicamenteuse ou l’IVG instrumentale. Toutes deux sont remboursées à 100% par l’Assurance maladie. La première est applicable jusqu’à la neuvième semaine de grossesse. Elle consiste à prendre des médicaments anti progestérone et prostaglandine qui provoquent l’interruption de la grossesse et l’expulsion de l’embryon. La deuxième méthode repose sur la dilatation du col de l’utérus et l’évacuation du contenu utérin par aspiration. Le délai pour en bénéficier est de 14 semaines.
Où aller ?
La première chose à faire est de consulter un médecin ou une sage-femme. Ils doivent exercer dans un hôpital, une clinique, un cabinet de santé, un centre de santé ou de santé sexuelle. L’IVG instrumentale se pratique uniquement dans des établissements de santé, tandis que l’IVG médicamenteuse peut également être pratiquée par des médecins libéraux et des sages-femmes. Si certains ne pratiquent pas l’IVG, invoquant la clause de conscience, ils doivent en informer leurs patients et les rediriger vers un autre praticien ou un établissement de santé. À Lannion, le délai pour l’IVG est de moins de sept jours selon le Centre de santé sexuelle. Aucun libéral n’est conventionné avec l’hôpital pour le pratiquer.
Et l’accompagnement post-IVG ?
Une visite de contrôle doit intervenir entre le 14ᵉ et le 21ᵉ jour après l’IVG instrumentale ou médicamenteuse. Elle permet de s’assurer que la grossesse a bien été interrompue et qu’aucune complication n’est apparue suite à l’opération. Un entretien avec un psychologue est également proposé lors de cette visite. À Lannion, à chaque entretien préopératoire et postopératoire, jusqu’à cinq séances sont proposées avec les psychologues de l’hôpital, d’après le Centre de santé sexuelle.
Qui contacter?
Centre de santé sexuelle de Lannion: 02 96 05 71 55
Planning familial de Saint-Brieuc: 06 75 56 47 03